Quelquefois au lieu de penser Dita Kepler je pense 103 bis, c'est-à-dire le trajet qui me conduit de chez moi au 104. Je voudrais en faire un livre électronique, y ajouter du son, utiliser mes notes, des bribes, des photos (voir le diaporama ci-dessous, dans la colonne de droite). Mais est-ce vraiment un trajet ? Est-ce qu'on appelle trajet ce déplacement d'un point à l'autre quand on n'a ni contrainte de temps ni, réellement, l'obligation de passer par les mêmes endroits pour parvenir à destination ? Comme Dita Kepler, 103 bis se pense par la liberté qui lui est accordé, par les cadres qu'on lui invente, ce qui pose souvent question.
Alors, ici, d'autres lignes, celles des autres : suivre ce trajet-ci, celui-là, celui-là, celui-là encore et à cet endroit-là peut-être cette fois s'y perdre.
Une notion instrumentalisée et instrumentalisable dans ce cas (mais qui, je pense ou suppose, est un peu incompatible avec ton "trajet", ou alors ton être, ton âme ou ta personne - on pourrait broder...-) est celle du "domicile-travail" : sais-tu que la plupart des enquêtes de déplacement (car elles existent et profusent) se soucient beaucoup de cette forme de déplacement ? "Fenêtres" en traite, et la notion semble sourdre aussi du 103bis (on renseignera les heures, les retours, les pauses et où, comment dans quelles conditions...etc etc...) : sociologiquement, il n'y a pas loin de la coupe aux lèvres...
RépondreSupprimerPdM (professeur de marketing : damned !!!)
oui, incompatible, justement, il faut "renseigner" autrement, c'est tout le truc...
RépondreSupprimerEt j'ai soudain pensé au trajet Galeries Lafayette - 104, par la ligne 7, directe : il y aurait aussi beaucoup à en dire... (ça n'en finit pas !)
"les passagers du Roissy-express" de François Maspero et de cette photographe, Anaïk Frantz, une vraie merveille... il n'y a aucune raison que ça finisse non plus...
RépondreSupprimerPdJ (petit déjeuner)