mardi 21 avril 2009

Apparition du Merle

De merle, il n'y en avait qu'un jusqu'ici au 104 : noir et lustré comme il se doit (encore que), perché sur le toit côté 5, à tonitruer seul contre la rue - là j'invente, il entre dans le livre.

Depuis hier matin, apparition du Merle Moqueur côté Curial, librairie déjà connue des parisiens, ayant désormais une annexe dans le XIXe. De début janvier à ce jour, je ne sais combien de fois je suis passée devant les vitrines pour suivre la progression des travaux. D'abord à l'oreille, boutique cachée par de grands panneaux - essayer, du jardin, de deviner ce qu'ils faisaient, où ils en étaient. Puis un jour aperçu des lieux, de loin, de derrière la vitre, sol chocolat vite couvert de feutre pour ne pas l'abimer, premières étagères de bois clair.

Revoilà enfin ce sol somptueux qui donne le vertige, reflète le plafond dans une impression d'à l'envers, de creux, d'avancée vers les profondeurs - liée, tout aussi étrangement, à celle du flottement, de la marche au-dessus.


Librairie lumineuse, dont les grandes baies donnent sur une cour anglaise et laissent voir enfin quelques façades de la ville. Librairie pointue ET pour tous avec large place pour s'assoir, poésie et BD, théâtre, musique, essais and so, Albane Gellé mise en avant, Pluie et vent de Kiarostami, ou encore fort probablement (même si je n'ai pas vérifié), pour les 8-12 ans disons, mademoiselle Nini Patalo.












Le 104, quel que soit l'adjectif qu'on lui accole, n'a encore rien d'immédiat, tout le monde ici en convient. Le Merle Moqueur, lui, est évident tout de suite, comme s'il avait déjà une histoire (dans les lieux s'entend).

Pour ceux qui voudraient davantage de détails, voyez ici. Et comme le sol chocolat n'a rien donné côté image, il faut donc venir vérifier...

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