jeudi 30 octobre 2008

d'un bleu métallique, ébloui par les phares

"Des bandes d'oiseaux passent très haut dans le ciel. Sur le canal de l'Yonne, un long chaland, à la coque d'un bleu métallique, glisse, tiré par deux grands chevaux gris. Tu reviens en marchant le long de la route nationale, dans la nuit, croisé et dépassé par des voitures qui hurlent, ébloui par les phares qui, du bas des côtes, semblent un instant vouloir illuminer le ciel avant de fondre sur toi."

Un homme qui dort, Georges Perec, édition Folio.

Extrait de la page 48 lue pour le site de Pierre Ménard tout à l'heure, juste après lecture du début de 'til I'm dead, ensemble qui inclut la page 20, elle aussi de nuit, le long d'une autoroute (et je n'avais jamais fait le lien).

mercredi 29 octobre 2008

Ecrire la ville : fenêtres en mouvement

François Bon organise actuellement avec la BNF un atelier d'écriture, Ecrire la ville, dont la première proposition s'intitule Fenêtres sur le monde. On peut trouver sur Tiers livre le détail de cette proposition qui engage les participants à évoquer cinq fenêtres différentes.









Parmi elles s'inscrit la "fenêtre en mouvement" : où l'on regarde la ville par la vitre d'un bus, d'un train, d'une voiture... Evidemment, je suis très curieuse de voir ce que cela va donner.










François Bon s'appuie en particulier sur un livre, Fenêtres sur le monde, de Raymond Bozier.









Raymond Bozier, je l'ai découvert précisément dans le métro, en levant la tête : dans ces petits rectangles réservés à la poésie au-dessus des sièges (et dont le choix des textes ne m'emballe jamais, d'habitude, il faut bien le dire), il y avait quelques lignes de lui. Il était question d'une table, d'un journal, d'une pomme : lignes qu'il a fallu, alors, d'urgence, recopier dans le carnet.

Je cherche maintenant ce carnet parmi une vingtaine d'autres. Je tombe sur ceux des Fenêtres (les miennes) et les suivants, mais aucune trace du poème de Bozier. Partie remise : je trouverai ça un autre jour (à moins que vous ne me l'envoyiez ?).









Mais dans ces minutes à feuilleter, un autre mouvement soudain : celui de l'écriture perdue, projets abandonnés ou laissés de côté, tout ce retravail qu'on ignore (j'avais même oublié que les Fenêtres, entre leur première apparition sur remue.net et leur publication par Le Mot et le reste, je les avais poursuivies, continuant d'annoter, de réécrire les mêmes, et d'autres, plusieurs années de suite). Sans compter les notes prises de la RN1 au sortir de Paris (Saint-Denis, Sarcelles, Saint-Brice), regard de qui ne conduit plus. Des mots perdus, encore, en tout cas pour l'instant.

Mouvement qui aspire, prend par l'arrière, contient.

dimanche 26 octobre 2008

Fenêtre venue de loin, de près, comment savoir ?

elle lisait quelque chose sur le saut quantique
elle lisait
.............. sans savoir
qu'elle achève ce que la lampe et la fenêtre commencent

Jean Daive, Décimale blanche (Mercure de France, 1967, p. 59)


Découvert grâce à Lignes de fuite, merci.


(et si l'on clique sur le nom du poète tout cela nous ramène à Marseille

et si l'on déroule la page on tombe sur Ghérasim Luca

alors je pense à Sereine

justement vue hier soir

et dire que certains craignent que le net nous déréalise, nous virtualise, nous... quoi ?)

vendredi 24 octobre 2008

Femmes d'Afrique, femmes d'avenir






Je leur fait de la pub parce que c'est un beau projet : hier soir l'association Fafa (Femmes d'Afrique, Femmes d'Avenir) a lancé à Paris la première campagne de crédits pour aider les femmes des marchés de Brazzaville, au Congo, à gagner leur indépendance et à accroître leur activité. Il s'agit de microcrédit, rien à voir avec la charité : les femmes des marchés, qui doivent pour l'instant acheter leur marchandise (poisson, feuilles de coco...) à des semi-grossistes qui les exploitent, pourront grâce à ce système s'organiser par petits groupes solidaires pour acheter, vendre et travailler dans de meilleures conditions. L'Union Africaine des Femmes Managers (UAFM), sur place, les soutient et les suit.

De rester du matin au soir sur le marché avec une dette à rembourser et la perspective de ne presque rien gagner ensuite empêche ces femmes (souvent veuves, guerre oblige) de pouvoir, une fois le travail terminé, se consacrer un peu à elles et à leur famille. D'où les conséquences en cascade : enfants à la rue, drogue, prostitution, filles de douze ans déjà mères, etc. Il faut également savoir que les veuves, quand le mari meurt, sont souvent jetées à la rue par la belle-famille et spoliées de leurs biens...

Bref, soutenons-les !

mercredi 22 octobre 2008

crossroads/4

(les crossroads, ce sont ces nouvelles que je donne des différents projets/manuscrits/livres publiés qui souvent se croisent : pour ceux que la petite cuisine interne intéresse)

Mouvement de fond cette année, le dédoublement. Plus encore : après avoir tiré, à l'hiver et au printemps dernier, 'til I'm dead (Cowboy Junkies : The Trinity session) de Franck encore en correction à l'époque ; après avoir proposé au 104, en août, un projet de trois livres sur les décors à écrire simultanément, voilà que depuis deux jours un nouveau texte arrive (truc court, une vingtaine de pages mais comment l'appeler ?). Il vient de Franck à nouveau, directement lié. Je sais très bien à qui il s'adresse, à qui je voudrais le faire lire ; il est écrit, et même enregistré. Mais il faut attendre qu'il se calme, s'éloigne, refroidisse pour avoir une idée de son poids. Si ça se trouve, rien, il faudra tout jeter, c'est le moment le plus fragile. Quoi qu'il en soit, ça fait deux ensemble de trois livres, l'un en chantier, l'autre terminé. Bon.

En attendant de savoir (cet automne c'est décidément ça : l'attente), j'attends la réponse finale du 104 ; j'attends les réponses pour Franck ; j'attends de voir ce que fera 'til I'm dead à ceux qui voudront bien le lire. Il y a des choses à mettre en mouvement, à secouer, en particulier pour les Fenêtres (un projet de lecture assez drôle), ça ne dépend que de soi. Et puis, comme je déteste attendre, commencé encore autre chose, un nouveau projet, seul, couplé à rien. Mais ce n'est pas toujours simple d'enclancher les choses dans son coin (dans ces cas-là on aimerait tout à coup jouer dans un groupe, faire partie d'une troupe...) (d'où le 104 aussi, en tout cas son fantasme).

Libé - Loos

22/10/2008

Un détenu découvert pendu à la maison d'arrêt de Loos

SOCIÉTÉ - Un détenu âgé de 52 ans a été retrouvé pendu dans la nuit de mardi à mercredi à la maison d'arrêt de Loos, près de Lille, indiquent les pompiers. Un drame qui apparaît pour l'instant comme un suicide, et s'ajoute à la série de suicides dans les prisons de France.

Les secours sont intervenus dans la nuit, peu avant 2h du matin, mais «malgré les soins prodigués par le Smur et les sapeurs-pompiers, la personne est décédée», a précisé le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours), confirmant une information de France Bleu Nord. Cette nouvelle affaire porte à 91 le nombre de suicides dans les prisons françaises depuis le début de l'année 2008.

Libération, avec AFP

(et juste je tapais ces quatre lettres LOOS dans mon texte)
(pour ceux qui ont lu les CJ l'accident de voiture c'est là)

mardi 21 octobre 2008

A cet endroit précis











photographie de Pierre Ménard

lundi 20 octobre 2008

Lire à haute voix

Puisqu'il paraît que je n'ai pas lu assez longtemps aux Buveurs d'encre jeudi soir et que ce serait une bonne idée d'enregistrer (en entier, même, m'a-t-on dit !) le livre sur les Cowboy Junkies, en attendant j'ai placé un lien sur ma page d'accueil pour permettre de retrouver plus facilement le fichier audio des Fenêtres, lecture effectuée à Marseille en juin dernier avec Jean-Marc Montera. Ca se trouve au début de la rubrique "Fenêtres du monde entier".

A propos de Jean-Marc, je vous conseille le dossier du Matricule des anges de ce mois-ci consacré à Marseille : on l'y retrouve, ainsi que l'équipe des éditions Le Mot et le reste, en balade vers le cours Julien (et moi qui ai dormi deux nuits au centre Montevideo ça me fait drôle d'y suivre, par écrit interposé, Thierry Guichard en visite - il a l'oeil !).






















(Cours Julien : on dit le Cours Ju, paraît-il)

dimanche 19 octobre 2008

Ce qu'on souhaiterait sauver du XXe siècle

François Bon remet en ligne sur Tiers Livre la liste de ce qu'il aurait souhaité sauver du XXe siècle en l'an 2000. Puisqu'on peut contribuer, voici la mienne :

ceux qu’on aime, ceux qu’on a aimés, ceux qui manquent, ceux qu’on aurait aimés si on les avait pu les connaître, les hasards heureux, les mystères non résolus, la contraception, le droit à l’avortement, la libération de la femme, Dada, ce qui reste punk, l’abolition de la peine de mort, le cinéma, la radio, les supports d’enregistrement, le lave-linge, les vacances, les couches jetables, les bodies (vêtements pour bébés), le téléphone, l’informatique, Internet, le métro, le TGV, les avions quand même, les ascenseurs, Jacques Tati, Federico Fellini, La Recherche de Proust, L’Atelier d’Alberto Giacometti de Genet, les progrès de la médecine, les progrès de la chirurgie, les bibliothèques publiques, Virginia Woolf, Janet Frame, le rock, le jazz, Georges Perec, le Journal d’Anne Franck, la cafetière électrique, le soleil qui entre dans l’appartement des demoiselles de Rochefort, Claire Dolan, La Peau et les os, la voix de Joe Strummer, Einstein et Gödel qui discutent de la réalité du temps en cheminant dans le campus de Princeton (Einstein mange une glace), les cadrages de Welles, The Misfits, un tableau de Matisse, Grace Kelly en robe du soir dans Fenêtre sur cour, la découverte de l’Inconscient, la voix de Nick Cave, Brando jeune, Elvis jeune, les calculatrices, Violette Leduc dans la rue Paul Bert, les jeans, Astérix légionnaire, Alcools d’Apollinaire, une photographie de Martine Franck où l’on découvre l’ombre d’un arbre sur un mur de pierre

Fenêtres de Cadaquès

Rien de mieux que quelques photos d'Espagne pour faire taire les fantômes. La lumière : celle d'un sentier entre Cadaquès et Port Lligat où Dali s'était installé, liant entre elles les maisons qu'il achetait par des passages couverts.















Merci à Liz pour les fenêtres, à Monique pour les explications transmises.

vendredi 17 octobre 2008

un flou passé au net



Merci à tous ceux qui sont passés jeudi soir aux Buveurs d'encre : soirée très réussie, du monde







































(dont les deux Yves : Yves Martin le libraire derrière, Yves Jolivet l'éditeur devant, au micro)







(dont Juliette, qui travaille avec Yves Martin)



Moi au moment de la lecture me suis sentie plutôt comme ça










mais c'était un flou très précis.

(photos coupées, la dernière blanchie, passée par des filtres divers : avant transformations, la plupart venues de pdb)

jeudi 16 octobre 2008

A ce soir !

Juste un message à ceux qui pourront passer, et que je remercie d'avance... (n'oubliez pas vos disques !)
Anne

mercredi 15 octobre 2008

nos femmes sans tête à la fenêtre

censées jouer mieux que nous des bras et jambes, plus longues, plus fines, plus simples










simple dessin de coude et cheville oubliée, censées se tordre de métier













pour enfin nous pencher vers ce qui les habille, les précise et leur manque, rangées masquées que redressent-elles ? Pour quel silence ? Qui les ausculte ?











(La Rochelle via ms, Berlin et Barbès déjà vus ici)

lundi 13 octobre 2008

de nuit sur ma ligne de jour

C'est comme ça que Lignes de fuite avait intitulé son article sur les Fenêtres l'an dernier, et c'est encore à cette phrase que me font penser ces nouvelles photos de PdB, prises à la Villette et sur le quai de Barbès (du moins j'ai cru reconnaître la marquise - qu'en dit MS ?).



















(mais c'est fini ces initiales ? se demandent les autres)










J'aime tant ce qu'on ne voit pas derrière la vitre, voilà...

samedi 11 octobre 2008

104 / cité

Je ne savais pas si c'était vraiment une bonne idée de m'y rendre, à l'inauguration du 104 : la foule, le bruit, la peur de m'attacher au lieu et d'être d'autant plus déçue, fin novembre, lorsque la réponse tombera pour la demande de résidence. Est-ce que je réussirais à deviner où nous serions installés en cas de oui ? Est-ce que je verrais ce que j'allais regretter ?

Du 104 je n'aurai rien vu.

Si ça :










(enfin appréhender les tours des Orgues autrement - leur poids, les angles, les structures salies il faudrait en parler aussi)

des fenêtres :

































sous lesquelles la foule s'amasse, cherche de la documentation, fait la queue, lève les yeux ; gens du quartier, pas du quartier.

On entre dans une salle on voit

ça :













éblouit la rétine on est trop nombreux on repart.

Au-dessus la verrière rappelle la gare du nord, nettoyée et grattée.













Mais la foule est trop dense, les salles pleines, on ne voit rien et piétine : dix minutes ça monte c'est tout près on va s'engueuler. Vite, de l'air. Il faudra y revenir un matin de grand vent, grand froid (aujourd'hui c'est l'été). L'ambiance festive, joyeuse, familiale, mélangée, de toute façon ce n'est pas là qu'elle se trouve au moment où l'on fait son tour.

Elle vous happe, elle vous choppe dès l'entrée de la Cité des sciences où l'on se rend ensuite, comme souvent se trompant : il n'y a rien pour Lire en fête ? Ah non, c'est à la Grande halle que ça se passe. Ah merde, et ici ? Ici c'est La science en fête, tout est gratuit.

(là je vous place ma poubelle en triangle, première page des Cowboy Junkies, située entre la Cité des sciences et la Grande halle de la Villette)










La Cité des sciences, entre nous on l'appelle la deuxième maison. Donc on reste, forcément. Au rez-de-chaussée, trouvé des papillons qui s'agrippent aux cheveux, au troisième la matière la plus vieille du monde (3,8 milliards d'années, une roche scintillante, pas moyen de se souvenir du nom) ; appris les aléas de la guerre de la banane à l'ombre d'une palme, dans la serre du haut...

Enfin suivi en rythme les airs des Don Fiasco qui feraient bouger les morts.

(mais non pas dit ceux du 104)

vendredi 10 octobre 2008

Je vous jure que je n'ai jamais rien fait avec Albertine !

Me rapprochant malgré moi du monstre qui m'attirait je répondis : «Comment ! vous n'allez pas me faire croire que de toute votre bande il n'y avait qu'Albertine avec qui vous fissiez cela ! — Mais je ne l'ai jamais fait avec Albertine. — Voyons, ma petite Andrée, pourquoi nier des choses que je sais depuis au moins trois ans ? Je n'y trouve rien de mal, au contraire. Justement à propos du soir où elle voulait tant aller le lendemain avec vous chez Mme Verdurin, vous vous souvenez peut-être...» Avant que j'eusse combiné ma phrase, je vis dans les yeux d'Andrée, qu'il faisait pointus comme ces pierres qu'à cause de cela les joailliers ont de la peine à employer, passer un regard préoccupé, comme ces têtes de privilégiés qui soulèvent un coin du rideau avant qu'une pièce soit commencée et qui se sauvent aussitôt pour ne pas être aperçus. Ce regard inquiet disparut, tout était rentré dans l'ordre, mais je sentais que tout ce que je verrais maintenant ne serait plus qu'arrangé facticement pour moi.
À ce moment je m'aperçus dans la glace ; je fus frappé d'une certaine ressemblance entre moi et Andrée. Si je n'avais pas cessé depuis longtemps de raser ma moustache et si je n'en avais eu qu'une ombre, cette ressemblance eût été presque complète. C'était peut-être en regardant, à Balbec, ma moustache qui repoussait à peine qu'Albertine avait subitement eu ce désir impatient, furieux, de revenir à Paris. «Mais je ne peux pourtant pas dire ce qui n'est pas vrai pour la simple raison que vous ne le trouvez pas mal. Je vous jure que je n'ai jamais rien fait avec Albertine et j'ai la conviction qu'elle détestait ces choses-là. Les gens qui vous ont dit cela vous ont menti, peut-être dans un but intéressé», me dit-elle d'un air interrogateur et méfiant. «Enfin soit, puisque vous ne voulez pas me le dire», répondis-je, préférant avoir l'air de ne pas vouloir donner une preuve que je ne possédais pas. Pourtant je prononçai vaguement et à tout hasard le nom des Buttes-Chaumont. «J'ai pu aller aux Buttes-Chaumont avec Albertine, mais est-ce un endroit qui a quelque chose de particulièrement mal ?»

Marcel Proust, Albertine disparue, page 2863

(ma page lue pour le Baiser de la matrice : drôle que ça se termine par les Buttes Chaumont, tout de même !)

jeudi 9 octobre 2008

Une porte, pas de fenêtre

"Comme si, avant, la vie obligeait à un monde d'un seul bloc où tout existe autant que ce qui vous appartient, où les autres ont leur droit, où dans le présent la petite porte est possible qui serait une rencontre, quelque chose. Là, devant, cette porte refermée, autrefois passée en fourgon et qui vous laisse planté contre, sans personne à vous attendre ni personne à vous regarder, on sait bien comment, à l'instant même, son intérieur aussi se replie, ne s'occupe que de sa propre continuation ; cette porte maintenant close, sans rien restituer du monde, n'en laisse subsister que ce qui avait déjà trace en votre seule mémoire, comme si cette mémoire ne transportait plus rien que votre histoire propre : on n'a plus sa part de la mémoire collective des hommes.
Et ce qui a changé pourtant, dans ce temps écrasé comme s'il ne s'était pas écoulé une seule seconde entre alors et maintenant, c'est soi-même. On a des griffes, on est épais ; on a compris."

Porte de la prison de Fleury-Mérogis (maison des hommes)

Le Crime de Buzon, François Bon, Editions de Minuit, 1986, page 145.

Aussi parce que je n'en peux plus de celle-là.

mercredi 8 octobre 2008

Blue moon, deux fois

La soirée Led Zeppelin d'hier à l'Arbre à lettres s'est presque achevée (en tout cas pour moi) par l'écoute de la chanson d'Elvis Presley, Blue moon. Conséquence : l'envie immédiate de la réentendre, de la mettre en ligne.

Voici donc pour commencer la version d'Elvis :


Découvrez Elvis Presley!


Puis celle des Cowboy Junkies, reprise qui figure dans The Trinity session (c'est le troisième morceau). Pas facile à trouver sur le web : vous avez le choix entre un atroce collage de photos lunaires sur Youtube ou un clic sur le bouton situé ici. Le type qui a mis ce lien et l'a fait suivre d'un commentaire m'a semblé, après lecture rapide, totalement allumé mais on n'est pas obligé de lui porter attention, n'est-ce pas ?

Si Pierre Ménard
passe par ici il va s'indigner à nouveau de tant de laideur visuelle. Tant pis : fermons les yeux.

lundi 6 octobre 2008

du monde sur le quai










Cliquez pour mieux les voir.
Photo de PdB.

Commettre : métro et communs, fenêtre

Commettre est un blog créé en mars dernier qui annonce en guise de présentation "écriture gros et détail". L'une de ses catégories se nomme métro et communs. On y trouve des passagères qui descendent à Saint-Germain, une description minutieuse de la station Parmentier ou (celle-là me touche particulièrement), l'évocation d'une femme qui pleure sur le quai de la Gare de l'est.

Commettre propose aussi une catégorie fenêtre (au singulier). Et d'autres, bien sûr.

C'est un blog de Pierre Coutelle, ce que je sais grâce au netvibes de François Bon, toujours très utile.

dimanche 5 octobre 2008

du quartier


(Secrétan Bolivar, dans le 19e arrondissement).
Elle me lit le début de sa thèse d'anthropologie, dans lequel est incluse la rencontre aux Buveurs d'encre l'an passé pour la parution des Fenêtres (ce qui influe sur ma description, ici même, de celle à venir le 16 octobre prochain : comme on déborde sur le trottoir, etc). Elle écrit sur le quartier, ce qui s'y tisse, ce que nous en faisons, la façon dont il nous transforme. Elle nous interroge, nous, du quartier, depuis un ou deux ans.
Puis elle a besoin de photos de façades pour illustrer la diversité de l'habitat. Evidemment : fenêtres. Nous y passons deux heures, avec enfants, un mercredi après-midi.











































































































































(la dernière est de Matteo)