samedi 10 mai 2008

11. Un ange à ma table, de Janet Frame













Autobiographie découverte grâce à l"adaptation cinématographique de Jane Campion sortie en 1990, trois tomes très difficiles à réunir à l'époque (le deuxième avait été publié quelques années plus tôt par un éditeur qui avait fait faillite, a ensuite changé de titre, entre temps était introuvable...), ce qui m'a valu l'amitié de ma libraire, qui les a pistés jusqu'au bout.



























Depuis, lu tout ce qui est paru en français, acheté certains de ses romans en anglais (mais pour l'instant c'est trop d'efforts de les traduire, surtout avec le vocabulaire maori qu'elle emploie, je les observent au pied du lit, le dico bilingue en attente) ; espéré qu'elle ait le Nobel pour que le processus s'accélère, su qu'elle était très malade, voulu lui écrire sans y parvenir, le brouillon est resté en suspens, n'ai pas osé le faire par e-mail alors que je savais qu'il fallait aller vite, su ensuite qu'elle adorait ça (les mails), mais trop tard.
Janet Frame, mon écrivain préféré, donc, la seule personne sans doute pour laquelle j'ai une admiration totale - sentiment qui ne peut être détaché de la fraternité éprouvée à la lire (je ne sais pas pourquoi, sororité ne me dit rien). Etre côte à côte, être tout près d'elle.

Quand j'ai lu La Fille bison, alors que ce que je projetais d'écrire semblait en apparence très différent, je me suis dit : au moins, si je ne réussis pas, le livre existe déjà.

Pour ceux qui ne la connaissent pas, une courte biographie sur Wikipedia. Mais elle est réductrice (je sais, c'est moi qui l'ai écrite un jour de boulot alimentaire, pour tester les services du site !), il ne faut pas s'arrêter au seul champ psychiatrique...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire