Autrement dit : du journal, intime ou non, et collectif, sur Internet
Il se trouve que je continue à inscrire, quand ça me prend, ma vie en deux lignes dans le Petit journal de François Bon et au fil du temps je réalise que si on le souhaite, on peut finir par collecter pas mal d'éléments (des lieux, des images, des colères, des joies...) sur qui participe.
Pourtant (et je perçois souvent les textes des autres bien plus elliptiques, encore) j'ai la sensation d'écrire de côté, de ne presque rien révéler de ma journée, même si ce que je choisis de dire est pour moi en évidente corrélation avec ce qui me préoccupe sur le moment.
Ainsi, même si ce n'est vraiment pas grand chose : rien qu'en regroupant certaines phrases et/ou en suivant leurs liens, on peut en déduire que je passe ma vie à la piscine Pailleron, suis en train de lire le roman d'Yves Pagès situé en face dans le collège du même nom, et que par conséquent, je ne bouge jamais mes fesses (les voilà !) de ce coin du dix-neuvième arrondissement. Espace physique et mental en parfaite adéquation, restreint à une rue ou presque. Alors ? Puzzle ou strip-tease ? Pipeau, ou non ? Maîtrise-t-on ce qui surgit de cette juxtaposition de nos phrases ? Parfois nous rebondissons sur son texte à lui (François Bon), attendant qu'il le mette en ligne pour cliquer et écrire. D'autres s'engueulent, se font des clins d'oeil, s'envoient des citations... Souvent, je m'étonne des échos multiples, me freine pour ne pas engager un parallèle de plus. De l'intérêt du collectif, en l'occurrence...
Il se trouve que je continue à inscrire, quand ça me prend, ma vie en deux lignes dans le Petit journal de François Bon et au fil du temps je réalise que si on le souhaite, on peut finir par collecter pas mal d'éléments (des lieux, des images, des colères, des joies...) sur qui participe.
Pourtant (et je perçois souvent les textes des autres bien plus elliptiques, encore) j'ai la sensation d'écrire de côté, de ne presque rien révéler de ma journée, même si ce que je choisis de dire est pour moi en évidente corrélation avec ce qui me préoccupe sur le moment.
Ainsi, même si ce n'est vraiment pas grand chose : rien qu'en regroupant certaines phrases et/ou en suivant leurs liens, on peut en déduire que je passe ma vie à la piscine Pailleron, suis en train de lire le roman d'Yves Pagès situé en face dans le collège du même nom, et que par conséquent, je ne bouge jamais mes fesses (les voilà !) de ce coin du dix-neuvième arrondissement. Espace physique et mental en parfaite adéquation, restreint à une rue ou presque. Alors ? Puzzle ou strip-tease ? Pipeau, ou non ? Maîtrise-t-on ce qui surgit de cette juxtaposition de nos phrases ? Parfois nous rebondissons sur son texte à lui (François Bon), attendant qu'il le mette en ligne pour cliquer et écrire. D'autres s'engueulent, se font des clins d'oeil, s'envoient des citations... Souvent, je m'étonne des échos multiples, me freine pour ne pas engager un parallèle de plus. De l'intérêt du collectif, en l'occurrence...
je me sens moins seule, comme nageuse, dans le petit journal depuis que vous y venez !
RépondreSupprimerah il semblait bien, aussi, qu'il y en avait une autre !
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