mercredi 31 mai 2017

L'écrit, l'écran, ici et ailleurs


L'écrit et l'écran : on associe souvent les deux termes pour parler de l'écriture numérique, formule dont on se demande toujours un peu ce qu'elle recouvre... Justement, il en sera question demain, de 17h à 20h, au Centre Wallonie Bruxelles à Paris, puisque les Etats généreux du Marché de la poésie se pencheront sur le thème et nous ont d'ailleurs invités, L'aiR Nu et moi-même, à en discuter. Le programme est ici (nous passons en dernier).
De mon côté, je viendrai avec Dita Kepler, qui ne s'est pas oxygénée depuis un moment. J'essayerai, en dix minutes, de montrer sur quels supports elle peut se déployer (page web audio, compte Twitter, page web codée, texte lu à voix haute en direct, livre numérique, livre papier). 
L'aiR Nu présentera ensuite le fonctionnement du site et ses activités, et fera entendre les dernières créations sonores en date, concoctées par Mathilde Roux et Joachim Séné. 

A propos de nouveautés, est en ligne depuis hier le mini-site dédié à la déambulation littéraire (merci  Joachim) que j'ai menée la semaine dernière à Mandelieu-la-Napoule dans le cadre du festival de cinéma Visions sociales. Une très belle expérience dont je parle un peu ici et qui m'a donné grande envie d'y retourner. Il y était question d'entrer et sortir du cadre. D'Antonin Artaud à Sophie Calle, de Jacques Tati à un essai sur le paysage en passant par les Demoiselles de Rochefort, on peut dire que d'écrit et d'écran, il fut également question !

Pour vous donner envie d'aller voir, que diriez-vous d'une minute de déambulation ?

vendredi 26 mai 2017

lectures audio, une extension

Je me suis longtemps désespérée, ici, de la difficulté à intégrer du son - ce qui m'avait cependant permis il y a quelques années de faire la connaissance de Pierre Ménard, rencontre précieuse. J'avais par ailleurs un compte Soundcloud ou tout ou presque était passé en "privé", destiné à mon unique usage, et que je n'allais plus consulter.
Pourquoi n'avoir pas fait la jonction ? Mystère.

Mais bref. Ayant dû, pour L'aiR Nu, aller m'intéresser à nouveau à cette plateforme, j'en profite aujourd'hui pour ouvrir les fenêtres, secouer les tapis, rafraîchir les données. Le lien vers mon compte Soundcloud se trouve désormais à droite de cet article, comme les livres. 
Ce qui concerne les lectures audio de mes textes et s'est au fil des années tapi dans l'ombre, va retrouver une place. Ainsi, j'avais enregistré pour moi le début du Journal du Blanc. Je le passe en "public" aujourd'hui même si la fin, on le verra, comporte un blanc justement, un arrêt, une hésitation, s'il faut pousser le volume pour l'écouter et que je lis un peu trop vite. Le voici : 


J'ajoute également ici et sur le compte le beau montage que Pierre Ménard (avec qui je partage aussi quelques images du Blanc, mais c'est une autre histoire...) avait fait sur Liminaire à partir de ma lecture de Cowboy Junkies. L'idée est de rassembler ce qui s'est éparpillé, disséminé, ne retrouve plus facilement, et ce que je n'ai pas encore utilisé. 


Quelques lectures 36 secondes pourront également faire leur apparition sur ce compte tout comme sur celui de L'aiR Nu, remis à jour par la même occasion, mais ce ne seront pas forcément les mêmes...
Que dire de plus ? Bonne écoute ? Bonne lecture ? Les deux ! Et à bientôt, j'espère.

lundi 8 mai 2017

Crossroads / 30













Quoi de neuf dans cette rubrique dont le dernier numéro date de cet automne ?
D'abord cet article inattendu de la librairie Charybde, à Paris sur Décor Lafayette, qui vient quatre ans après sa parution et analyse avec une grande finesse le parcours à l'oeuvre dans le texte : je suis évidemment heureuse d'être aussi bien comprise et de me dire qu'il y aura peut-être, ainsi, un prolongement avec Décor Daguerre un jour sur le blog tenu par les libraires.













Justement, à propos de DD, remue.net ouvre une nouvelle rubrique sur le cinéma, nommée Oeil pour oeil et dirigée par Aude Pivin. Aude m'a invitée à y participer et j'ai donc proposé un texte, Combien de demoiselles, intimement lié à ce Décor Daguerre : il est ici. J'ai bien envie d'en écrire d'autres, nous verrons...
Autre "extension du décor", mais qui cette fois n'est pas de moi : les explorations liés à la rue Daguerre que Pierre Cohen Hadria publie en ce moment, que ce soit sur son site, Pendant le week-end, ou dans la Maison témoin de Christine Jeanney. On s'y balade de boutique en boutique grâce à son regard attentif et ce Street view qu'il aime manipuler. 












Piero nous offre également ces jours-ci (et ce n'est pas fini, un autre épisode ne saurait tarder) une seconde incursion dans le monde du livre avec sa rubrique La Petite fabrique sur L'aiR Nu. Il interroge Frédéric Ciriez sur le métier d'écrivain, la façon dont un auteur se débrouille, son parcours, etc. C'est vivant, c'est drôle, on apprend beaucoup de choses, le tout sur fond de café du quartier Strasbourg Saint-Denis : ambiance garantie.


L'aiR Nu, parlons-en justement : je poursuis tous les vendredis la mise en ligne des 36 secondes, ces lectures courtes qui se renouvellent par sessions de deux. La rubrique commence à se faire connaître, ce qui me fait bien plaisir. Et elle va trouver un prolongement inattendu puisque désormais, je vais publier de façon hebdomadaire des articles sur la plateforme internationale Bookwitty destinée à faire découvrir des livres du monde entier, plateforme qui existe en version française depuis peu. Ce ne sera pas systématique, mais je ferai sans doute le lien entre mes lectures audio et mes articles de temps à autres. C'est d'ailleurs le cas pour le premier d'entre eux, consacré au Sel de la vie de Françoise Héritier. 
Pour suivre mes publications sur Bookwitty, c'est simple : il suffit de cliquer sur l'image de la rubrique dans la colonne de droite de ce blog ou de se rendre ici


















Et pour réussir à continuer à écrire (le Marilyn, A même la peau en relecture...), travailler pour L'aiR Nu, gagner ma vie, monter des dossiers et animer des ateliers, je me fais désormais accompagner  par le 100 : l'idée est, comme dans cette rubrique, de tout croiser sans s'emmêler et de se nourrir, au sens propre comme au figuré. Possible, donc, que le 100 apparaisse ici ou là dans ce que je raconte ces prochains temps.
En attendant la suite, bonnes lectures, balades, écoutes, cogitations, manifs à tous...


(ci-dessus le Printemps, Solange et Andy dans la boutique de Monsieur Dame, chez Agnès Varda et le toit du 100)